Compte rendu des réunions publiques “je rêve mon territoire…”
11 Juil 2024
Compilation des notes recueillies lors des
consultations publiques au sujet du SCoT
Lieux :
Molières sur Cèze – Meyrannes, 24/05/2024
St Ambroix – St Brès, 25/05/2024
Barjac, 5/06/2024
St Privat de Champclos, 6/06/2024
St Victor de Malcap – St Denis, 15/06/2024
Méjannes le Clap – Tharaux – Rochegude – Rivières, 18/06/2024
Potelières – Allègre les Fumades – Navacelles, 27/06/2024
Bessèges – Robiac Rochessadoule – Peyremale – Bordezac, 28/06/2024
Gagnières – Courry, 5/07/2024
4 THEMES
MOBILITÉ – DÉPLACEMENTS – RÉSEAU
1) Molières sur Cèze – Meyrannes
Ne pas créer des voies de circulation sur les montagnes.
Revoir la Micheline (sur la voie ferrée), c’était économique
Avoir des pistes cyclables, réhabiliter les déplacements en vélo, par exemple les enfants pour aller à l’école. Établir un réseau inter-cités de déplacement doux sécurisé.
Rapprocher le travail et les commerces du centre-ville.
Revoir le bois expédié depuis Gardanne être acheminé par le rail (développer le fret ferroviaire).
2) St Ambroix – St Brès
Relocaliser des services sur place et développer les transports collectifs (co-voiturage, aires d’autostop, auto-partage,…).
Je rêve qu’il y ait suffisamment de pistes cyclables et que les enfants aillent à l’école en vélo. C’est aberrant le nombre de voitures qui attendent à la sortie des écoles.
Avant le vélo c’était quelque chose de courant. Peut-être faut-il commencer par changer la mentalité des gens ? Ils entreraient en voiture dans les commerces si c’était possible.
Le train va se mettre en place par étapes. D’abord Alès-St Ambroix.
Il y des gens qui ne prennent pas le bus parce qu’en perte de mobilité. Il faudrait des transports accessibles aux personnes à mobilité réduite.
3) Barjac
En 2040 je me voie avec un déambulateur ! On se déplacera en chaise à porteur !
Avoir des navettes entre les villages aux heures de trajets-travail (entre 7h et 9h et entre 16h et 18h).
Pratiquer le co-voiturage – avoir des aires de covoiturage abritées de la pluie, du soleil, etc.. Instituer une obligation d’arrêt aux aires de co-voiturage dès 2030.
Travailler la solidarité au niveau des quartiers : développer des systèmes d’entraide permettant d’aller faire ses courses à plusieurs et de charger ses commissions dans le coffre (port de charges lourdes).
Rapprocher les emplois, les commerces et les services de santé des villages. Repenser tout de proximité. Le territoire est immense et manque de cohérence : trop hétérogène -> revenir au découpage qui existait antérieurement ? -> revenir à 3 pôle urbains ?
Créer un téléphérique pour relier les communes entre elles.
4) St Privat de Champclos
Développer la mobilité douce : il y a d’anciens chemins qui pourraient être réhabilités.
On a un bus scolaire qui passe 3 fois matin et soir (lycée, collège et écoles primaires). Il est quasiment vide alors que devant l’école primaire on voit des tas de voitures. Mieux utiliser les transports scolaires -> sensibiliser les enfants. Augmenter les arrêts de bus sur les lignes régulières (ligne Barjac – Avignon)
Multiplier les réseaux de mobilité douce. Utiliser des voitures électriques.
Avoir des aides globales pour installer des panneaux photovoltaïques (augmenter les aides).
5) St Victor de Malcap – St Denis
Si on veut se déplacer sans voiture, il faut se déplacer autrement, avec des routes moins dangereuses. Il faudrait plus de voies vertes et y autoriser la traction animale : cheval, âne.
Comment faire pour se déplacer moins : anticiper ses déplacements. Faire ses courses et travailler local (relocaliser les services).
S’approvisionner par internet : la livraison à domicile peut être une réponse à la création d’une société immobile.
Liberté de vie : voir Ali/captation St Victor
6) Méjannes le Clap – Tharaux – Rochegude – Rivières
En 2040 la voiture est électrique. On a un réseau de déplacement doux (j’ai peur en vélo sur les routes).
Il y aura des navettes gratuites pour les personnes âgée à la demande (faire des courses, se déplacer à Alès, aller à Allègre les Fumades,…).
Bientôt la 5G va arriver, tout le monde va devoir changer son téléphone, la 3G va être supprimée. La pollution électromagnétique va nuire aux insectes. Il faut couper le wifi la nuit. Il faut se contenter de la 4G, éviter la 5G. Garder la téléphonie fixe.
Mettre en place la voiture partagée dans les petites villes. Recourir au co-voiturage. Mettre en place des navettes électriques de proximité.
En 2040 il n’y aura plus de conducteur dans les voitures ! L’intelligence artificielle va se développer : Mistral AI est une IA open source pour le bénéfice de tous.
Développer les camions itinérants qui viennent dans les villages et offrent différents services.
7) Potelières – Allègre les Fumades – Navacelles
En 2040 y’a plus de route. On se déplace en hélicoptères – taxidrones. Démolition des routes -> désimperméabilisation des sols, baisses de température. Le vélo reste un des moyens de transport.
Pour Potelières le centre névralgique c’est St Ambroix, or les services de St Ambroix disparaissent progressivement. De plus en plus il faut aller sur Alès.
Le prix des terrains amène les gens à s’éloigner des bassins d’emploi et à venir habiter par ici. D’où des déplacements en voiture. Il faudrait des aides de l’état pour permettre aux salariés de se déplacer à l’aide de ramassages collectifs. Le problème c’est que les gens veulent des solutions individuelles.
En ville les gens sont obligés de recourir aux transports en commun (manque de stationnement, prix du stationnement,…). Ici on restera tributaire de la voiture.
Retour de la traction animale.
8) Bessèges – Robiac Rochessadoule – Peyremale – Bordezac
Il faudrait qu’on soit tous concentrés dans une même zone pour éviter les déplacements !
On se déplacera à pied, à vélo. Ça serait bien qu’elles soient goudronnées ces pistes cyclables pour ne pas abimer les vélos !
On peut imaginer des héliports pilotés par IA qui nous transporteront de manière individuelles. Avec des drones propulsés à l’hydrogène.
On peut imaginer plus simplement développer le covoiturage. Mais c’est pas si simple, moi quand je me déplace j’ai pas envie de (contraintes).
Imaginer une circulation alternée.
Avoir des minibus autonomes. Oui mais c’est pas rentable, on va pas mettre un minibus entre Gagnières et Bordezac pour deux personnes !
Aménager une voie verte à la place de la voie ferrée. Imaginer de développer un transport par téléphérique.
Attention à garder et aménager un cadre de vie agréable en 2040 -> Cultiver une qualité de vie locale.
9) Gagnières – Courry
Il faudra plus de transports en commun : trains, bus, bus-navettes.
Revenir au vélo, mais tout le monde ne peux pas faire en vélo
C’est pas normal de se déplacer pour tout : relocaliser les services principaux, peut-être redévelopper des services itinérants (exemple d’un opticien itinérant sur Avignon). Il y a aussi le bus informatique de la Communauté de communes qui circule. Relocaliser au maximum les services et les commerces, organiser une société où l’on a tout (maillage).
La société de consommation s’est développée pendant des années. Ça va pas être simple de revenir à plus de frugalité.
ÉCONOMIE – TOURISME – EMPLOI
1) Molières sur Cèze – Meyrannes
Déséquilibre entre la surface disponible et le nombre d’exploitants agricoles (5% de la population active). Manque d’emploi dans l’agriculture (pénibilité du travail agricole).
Pb des débouchés pour les agriculteurs – pb de pouvoir d’achat qui conduit les gens à faire leurs achats en grande surface.
Créer un ou des ateliers de transformation de la production locale.
Avoir tout ce qu’il faut sur le village (commerces) -> développer le commerce de proximité, ou aussi les commerces itinérants. Question de la disponibilité des locaux
Il faudrait que les grandes friches industrielles sur Bessèges reprennent vie
2) St Ambroix – St Brès
Il faut peut-être changer de tourisme, ou changer le tourisme existant (pour un tourisme plus responsable, qui s’implique dans la vie des villages au lieu de rester enfermé dans les campings).
Développer un tourisme hors saison. Proposer aux touristes d’autres activités plus respectueuses du patrimoine culturel et naturel.
En 2040 le télétravail sera plus développé pour les métiers qui le permettent. Le reste des emplois serait de l’emploi local, donc avec moins de déplacements par la route. Par exemple en économie : développer la filière bois, exploiter nos forêts quitte à changer les espèces végétales.
3) Barjac
Développer un écotourisme (des gens qui voyagent différemment, qui aime la nature, …). Restreindre le tourisme de masse.
Rééquilibrer le poids de l’agriculture sur le territoire et faire en sorte de nourrir plus la population locale.
Lier les emplois, le tourisme et l’agriculture. Développer les emplois locaux, redonner une compétence économique aux communes. Pour le tourisme aussi, il faut des infrastructures culturelles, sportives, etc..
Développer l’installation de jeunes agriculteurs en sécurisant leurs revenus (emploi salarié ou système d’assurance pour les indépendants, trésorerie de démarrage qui couvre deux années d’exploitation, …).
Le tourisme coûte : adduction d’eau, station d’épuration,… et c’est un coût supporté par la population permanente.
Développer des emplois diversifiés, pas seulement le tourisme.
4) St Privat de Champclos
Le tourisme est le principal pourvoyeur pour l’économie locale. Développer un tourisme de qualité respectueux de l’environnement, plus proche de la population. Développer des activités à proposer, culturelles, liées à la nature… Développer les ailes de saison avec des restaurants ouverts toute l’année.
En parallèle développer l’économie agricole.
Avec l’arrivée de la fibre on peut avoir des emplois qui se développent.
5) St Victor de Malcap – St Denis
Il faudrait que les femmes qui ne travaillent pas pour s’occuper de leurs enfants aient un revenu minimal de remplacement.
Les campings devraient permettre tous les types d’hébergement et pas seulement en mobil home.
Il faudrait développer un tourisme durable (pas de climatisation à longueur de journée, moins de piscines,…).
Développer des petits centres de formation locaux, recrutant des gens en situation de précarité, des chômeurs. Développer des emplois locaux.
Avoir une réflexion globale sur l’installation de petits agriculteurs sur des surfaces non constructibles avec des baux précaires mais en faisant en sorte que si le terrain devient constructible on recherchera d’autres surfaces ailleurs.
En 2040 il faudra apprendre à vivre sans croissance.
Il faudrait que le tourisme soit proportionnel à la population résidente, pour éviter l’engorgement (cf. Venise), équilibré par rapport à la disponibilité des ressources.
Il faut anticiper pour avoir en 2040 les animaux qui permettront de revenir à la traction animale, aux engrais naturels (excréments, méthanisation,…). Redéfinir globalement l’organisation du territoire afin d’avoir des champs permettant de nourrir le bétail et les animaux de trait.
6) Méjannes le Clap – Tharaux – Rochegude – Rivières
Développer le tourisme vert, un tourisme écoresponsable, plus prévoir des équipements adaptés pour faire des économies d’eau. Redévelopper la sériciculture, retrouver la culture du murier.
Développer le maraîchage.
Est-ce qu’on continue de travailler loin ou est-ce que l’on investit pour importer des emplois sur le territoire ? Développer le télétravail -> créer des espaces de coworking dans les communes.
7) Potelières – Allègre les Fumades – Navacelles
Pour faire venir des entreprises ici c’est difficile. Qu’est-ce qui va venir : des gros groupes comme Amazon que tout le monde rejette ?
On ne communique pas assez vers les industries de pointe. Il y a des petites entreprises qui pourraient s’implanter ici grâce à internet.
Se développer dans le domaine des services plus que dans le secteur industriel. On a trop favorisé le tourisme et on commence à s’en rendre compte. Est-ce que le tourisme a vraiment des retombées sur le territoire ?
Est-ce que du tourisme style Cap Sun est intéressant ? Ça laisse peu de chose au gens d’ici. Le jour où la mairie d’Allègre les Fumades organise un spectacle au théâtre de verdure, le camping organise une manifestation de son côté.
Il faut trouver des activités de niche.
8) Bessèges – Robiac Rochessadoule – Peyremale – Bordezac
On peut attirer des gens qui sont en télétravail avec des espaces de coworking ultra accueillants avec piscine, salon, Internet, etc.. On a des espaces industriels désaffectés sur lesquels on peut construire des fablabs, etc..
Avoir des ateliers communs, coopératifs, où on partage des outils et de l’entraide.
On n’est pas en Ardèche avec une grosse rivière qui attire beaucoup de monde. Développer le vélo tourisme. Pour ça développer des infrastructures d’hébergement, des pistes cyclables. Il serait bon d’analyser le potentiel touristique du territoire et de le développer.
Limiter drastiquement les constructions nouvelles qui défigurent le paysage. Rénover avant de construire. Réhabiliter les constructions traditionnelles cévenoles afin de valoriser le patrimoine architectural.
9) Gagnières – Courry
Le télétravail va se développer, mais la production ne peut pas se faire en télétravail !
Je pense qu’on a la possibilité de produire des richesses : valorisation du bois (bois énergie, bois de construction), de la résine des résineux, petites unités locales de production d’énergie.
Développer un tourisme respectant notre cadre de vie authentique en valorisant celui-ci. Il va y avoir un conflit d’usage terrible avec les grands groupes de camping. Il faut un tourisme intelligent qui respecte notre cadre de vie, notre culture, la nature.
Je suis étonnée qu’on ne trouve pas plus de projets de développement des énergies nouvelles. Il faudrait peut-être qu’il y ait des techniciens conseils qui se déplacent chez les gens pour les conseiller. O. Martin annonce qu’un service mobile itinérant de conseil, remplaçant les différents services qui existe actuellement, va être mis en place au 1er janvier 2025 par le Communauté de commune.
Un projet d’intermodalité avec la voie de chemin de fer est prévu avec des rabattements sur les villages. Écouter la bande avec Ali (10 M€) ?
Faire en sorte que le pays ne devienne pas un parc de résidences secondaires pour des personnes privilégiées, faire que les locaux ne rencontrent pas de problème pour trouver à se loger,…
Il faut signaler qu’ici à Gagnières on a le petit théâtre Berthe qui vient d’ouvrir (développement culturel local).
Être derrière les jeunes pour les aider à prendre des responsabilités dans la vie locale et valoriser le bénévolat afin de redonner du sens à la convivialité.
URBANISME – OCCUPATION DE L’ESPACE
1) Molières sur Cèze – Meyrannes
Réinvestir les logements vides, les réaménager.
Pourquoi ne pas végétaliser les villes / villages ? Rendre les sols perméables ? Diminuer la consommation d’eau et récupérer l’eau de pluie qui tombe sur les surfaces bâties. Planter des arbres à eau (imaginer une captation de l’eau pour la réinsérer dans les sols).
Diminuer la consommation énergétique : éteindre l’éclairage public la nuit.
S’il y avait du travail, les gens viendraient. Idem par rapport aux transports en commun
2) St Ambroix – St Brès
Ça fait mal de voir qu’il se construit des logements neufs alors qu’on a 14 % de logements vacants. Le problème c’est que ces logements sont souvent insalubres et que ce sont des passoires thermiques. Il faudrait engager une politique globale de réhabilitation des logements situés dans les centres anciens des agglomérations de la communauté de communes.
Pour moi la température va augmenter de plus de 2°C.
Il faudrait plus d’arbres et moins de parkings de supermarchés, plus de ferroutage. Développer aussi des zones piétonnes dans les villes et villages.
Désimperméabiliser les sols, les parkings,… Végétaliser les villes. Couvrir les parkings des supermarchés de panneaux solaires.
Éteindre les lampadaires la nuit.
Laisser 1/3 des jardins pousser de manière sauvage afin de rétablir des couloirs de biodiversité. Ne pas arracher les petites herbes dans les rues pour les riverains qui le souhaitent et éventuellement avoir un plan d’éducation à la nature sauvage dans les rues avec un recensement du vivant (cf. Vigie-Nature).
3) Barjac
Les logements vacants sont essentiellement sur Bessèges, Molières et St Ambroix qui sont des anciennes agglomérations minières.
À l’avenir développer un habitat partagé, un habitat inclusif et moins d’habitat individuel.
Concevoir des lieux publics qui soient des lieux de secours : fontaines publiques, piscines partagées, salles de fraicheur (églises, salle du château,…). Avoir des bancs sous les tilleuls.
Construire en sous-sol pour profiter de l’inertie thermique des sols (exemple des puits canadiens).
4) St Privat de Champclos
Dans toutes les vieilles maisons il y avait des citernes qui récupéraient l’eau de pluie. On pourrait utiliser des pompes pour réinjecter cette eau dans le réseau.
Meilleure isolation des bâtiments, végétalisation des villes et villages, blanchir les toits, utiliser des tuile solaires (problème du coût).
Désimperméabiliser les sols des rues. Récupérer l’eau des toits et la réintroduire dans le sol.
Développer les puits canadiens, à travers les réseaux existant (égout par ex.).
5) St Victor de Malcap – St Denis
Finalement arriver à fixer la population sur des territoires plus ruraux avec du travail sur place.
Végétaliser les espaces urbains. Planter des arbres fruitiers en ville. Arrêter de vouloir tout le temps enlever les herbes des espaces urbains.
Je verrais bien autour des villages la préservation d’espaces agricoles permettant de nourrir la population et d’aller vers une autosuffisance alimentaire. S’inspirer de l’exemple d’Incroyable Comestibles qui vise à développer des bacs à légumes en ville.
Désimperméabiliser les sols des parkings et espaces publics.
6) Méjannes le Clap – Tharaux – Rochegude – Rivières
Développer la végétation en ville (végétalisation).
Avoir des piscines partagées. Avoir des piscines partagée de village mais à quels coûts ? Ici la piscine est départementale mais chaque année se pose la question de continuer à l’ouvrir.
Densifier l’occupation des sols. Dans les PLU, le taux d’occupation des sols a été déréglementé. Voir Ali/captation vidéo
Développer des bassins en ville où l’on peut se tremper les pieds, se rafraichir, sans avoir l’obligation d’un maître-nageur. Construire des murs d’eau. Mais plutôt que de créer des piscines, pourquoi pas aménager les berges de la Cèze ?
7) Potelières – Allègre les Fumades – Navacelles
En 2040 je me vois vivre sous un arbre avec un apéro !
Dans les villes il y aura des toiles au-dessus des rues comme en Espagne, des toits verts (végétalisés), un maximum d’espaces désimperméabilisés.
Il faudra décaler les rythmes sur le matin très tôt et la nuit (école de 5h du matin à midi par ex.).
Faire des grands bassins de rétention pour récupérer l’eau de pluie et arroser les espaces verts qui feront de l’ombre en été.
Coupler panneaux photos voltaïque et récupération d’eau de pluie.
Développer l’utilisation de grosses poches de récupération des eaux de pluie. La réinjecter dans les sanitaires pour les wc, machine à laver, etc.. Recycler l’eau utilisée (les eaux grises).
Question des seuils sur les cours d’eau : permettent de maintenir l’eau dans les puits.
Retenir l’eau le plus possible, par tous les moyens.
8) Bessèges – Robiac Rochessadoule – Peyremale – Bordezac
Faire des maisons plutôt dans des zones non agricole, dans les hauteurs. Inconvénient ça coûte cher de viabiliser les zones forestières + risque incendies.
On n’a pas besoin de construire sur des zones nouvelles. Profiter de l’artificialisation existante pour l’améliorer (utiliser le potentiel construit). Augmentation de la population en 2050 : 10%.
Mais réhabiliter les bâtiments qui existent en ville ? Le problème c’est que ce sont des immeubles construits au 19e / 20e siècle et qui sont très difficile à rénover, techniquement et juridiquement. De plus la mairie n’a pas les moyens de le prendre en charge.
J’imagine des agglomérations avec des routes autour et à l’intérieur des circulations piétonnes, avec de la verdure.
Michel : utiliser la géothermie permise par les anciennes mines… les égouts aussi, pour se chauffer ou climatiser.
Développer le petit commerce : changer de comportement, cesser d’aller dans les supermarchés à St Ambroix, d’ailleurs, parce que c’est moins cher qu’à Bessèges (couper la route de St Ambroix !).
9) Gagnières – Courry
On est dans une région de moyenne montagne et à partir des années 70 on a commencé à urbaniser : arrachage des vignes, constructions sur des terres nourricières, etc.. Il faut arrêter le création de zones pavillonnaires.
Mettre dans les PLU de ne plus construire des murs de clôture en moellons : piquets en bois de châtaigniers, clôtures à maille large pour laisser passer les petits animaux,…
Combler les dents creuses ou urbaniser les coteaux pour conserver les zones agricoles.
Prévoir le débroussaillage par des animaux (puisqu’on ne peut plus utiliser des désherbants).
Végétaliser les places, les rues, voire les toits. Planter des arbres fruitiers pour que tout le monde en profite,… Désimperméabiliser les villes : enrobés perméables par ex.. Utiliser des murs en pierres sèches. Construire des citernes partout.
Michel : récupérer l’eau des panneaux solaires pour la consommer ou la réintroduire dans les sols. Construire des panneaux solaires au-dessus des routes.
AGRICULTURE – FORÊT – ENVIRONNEMENT – EAU
1) Molières sur Cèze – Meyrannes
Développer l’agriculture vivrière. Il y a des solutions sur des petites surfaces de maraîchage qui se révèlent très productives. Mettre en place un système de « sécurité sociale » pour garantir les revenus des maraîchers parce que les aléas climatiques font fluctuer leurs productions. Créer des petits marchés locaux adaptés aux horaires de travail des salariés. Développer des ateliers cuisine destinés aux adultes et aux enfants pour leur apprendre à cuisiner les produits locaux.
Qu’il y ait une meilleure répartition des droits d’eau entre la plaine de St Jean de Maruéjols et la Cèze amont. Problème du barrage de Sénéchas qui n’est pas curé depuis 50 ans (7 mètres de boues), ce qui permettrait un meilleur usage du barrage et de la ressource en eau.
Créer des troupeaux publics de moutons pour débroussailler les bords de routes et les espaces privés et publics (nouveau service public dans le cadre du partage et de la solidarité). Réintroduire des chevaux de trait. Mettre en place le compostage, le tri des déchets et emballages dans le cadre d’une économie circulaire (voir travail sur le tri de l’école de Meyrannes exposé en mairie).
2) St Ambroix – St Brès
Mieux stocker l’eau : barrages, mini-barrages (seuils). Avoir une meilleure gestion de l’eau disponible (optimisation de la gestion avec l’accord de la DDTM).
Changer les modes de culture afin que la terre retienne mieux l’eau et se comporte comme une éponge (voir exemple de Louis Julian).
En résumé, revoir notre politique de l’eau.
Accompagner les exploitants agricoles pour qu’ils puissent changer de pratique. Avoir plus de petites parcelles, moins d’intrants chimiques et soutenir les agriculteurs, notamment en garantissant leurs revenus.
Développer de nombreuses petites exploitations bio qui fournissent les populations à un niveau très local.
Au lieu de faire payer les exploitants bio pour avoir le label Bio, inverser la donne et faire payer les exploitants non bio !
3) Barjac
Allocation compensatrice sécheresse à rétablir pour l’élevage à Barjac. Repenser le modèle d’agriculture actuel et développer les filières pour assurer des débouchés aux producteurs de vin, de lentilles, aux éleveurs,…
Disposer d’un abattoir de proximité pour les éleveurs (préserver celui d’Alès).
Il y a 1 200 ha de forêt communale sur Barjac. Peu de résineux. C’est une forêt parcourue par de nombreux pratiquants : spéléo, randonneurs, chasseurs, etc.. Elle fait l’objet de coupes attribuées par la commune, elle est entretenue et de mémoire de barjacois(e), il n’y a pas eu de feux dans cette forêt.
Avoir une utilisation plus raisonnée de l’eau et plus optimisée : retraiter les eaux usées, faire de vastes citernes pour récupérer les eaux qui ruissellent. Développer les réseaux intérieurs d’eaux « utiles » (toilettes, machines à laver,…).
Ne pas considérer que l’eau est une ressource inépuisable et développer un usage raisonné de la ressource.
Faire en sorte que les forêts, l’environnement soit gérés de manière plus ouverte, plus transparente (contre-exemple des mégabassines).
4) St Privat de Champclos
Il faudrait que l’agriculture s’occupe plus des produits à consommer sur place et qui consomment moins d’eau. Il faut faire la rotation des cultures. Il faut continuer à cultiver oléagineux, protéagineux, céréales, maïs pour nourrir les animaux…
Que chacun plante un jardin (tous ceux qui peuvent). Réapprendre à cuisiner, faire des bocaux plutôt que congeler. Développer des jardins partagés. Développer des petites parcelles maraîchères permettant de nourrir la populations locale -> lever les obstacles administratifs.
Récupérer les invendus des marchés et les redistribuer dans des recycleries.
Développer une gestion plus raisonnée de la production agricole et promouvoir un changement de la mentalité générale.
Imaginer dans le cadre de cette agriculture des cuisines collectives au bois.
5) St Victor de Malcap – St Denis
Développer les feuillus dans nos forêts, restaurer la forêt méditerranéenne avec un autre type de pins (restreindre les pins maritimes). Réimplanter des muriers et redévelopper la production de la soie.
Développer l’agropastoralisme pour entretenir les forêts.
Laisser les branchages sur place lors des chantiers de déboisement, éventuellement broyer les branches et laisser le broyat sur place.
Arrêter les semenciers.
Adopter une autre gestion de l’eau : la retenir, l’aider à pénétrer dans les sols, recueillir l’eau de ruissellement des toits, des zones imperméabilisées.
Arrêter la culture du maïs !
Changer de politique culturale et favoriser l’utilisation des engrais verts.
6) Méjannes le Clap – Tharaux – Rochegude – Rivières
Pas de bassines ! On pourrait peut-être rendre obligatoire la récupération de l’eau de nos toits. Ça ça pourrait être intégré au PLU.
Développer une agriculture « naturelle ». Discussion sur la jachère, utile ou pas ?
L’agriculture locale n’est pas adaptée à l’évolution du climat, c’est une agriculture semencière. En 2040 il faudrait développer une agriculture maraîchère. Du point de vue économique, l’agriculture bio locale ça coûte moins cher.
En 2040 il faut un gouvernement qui aide à ça, qui informe, qui facilite (ex. de la commune de Barjac et sa cantine).
Je rêve d’avoir une autre gestion des forêts, moins commerciale. Moins de coupes à blanc, des coupes destinées à protéger la forêt.
Implanter d’autres essences que les résineux. Beaucoup plus d’arbres fruitiers. Désimperméabiliser les villes, implanter des arbres fruitiers, végétaliser les rues. Moins de revêtements dans les rues.
7) Potelières – Allègre les Fumades – Navacelles
Développer les synergies avec l’école des Mines : extraction d’essence de térébenthine par exemple à partir des pins de Salzman. À développer afin de mieux exploiter la ressource forestière.
Sur Bessèges et Bordezac l’ONF ne replante rien suite à l’incendie afin de voir ce qui repousse dans les conditions climatiques actuelles.
Il paraît qu’on va manger des insectes ! Donc en élever dans les sous-bois et s’en servir pour nourrir les animaux domestiques ?
Avec les nouvelles techniques de compostage, tout peut être composté !
On a beaucoup de terres agricoles et peu d’agriculteurs.
Changer de cultures. Le pois chiche demande peu de travail et est peu gourmand en eau.
Que chacun ait sa petite retenue d’eau et cultive un jardin. Développer le recueil de l’eau de pluie et le rendre obligatoire pour les constructions nouvelles -> cuves enterrées. Avoir une incitation ou des aides pour cela.
Eau chaude sanitaire : rendre obligatoire l’utilisation de panneaux thermiques dans nos régions. Il y a des « frontières » administratives entre les territoires qui manquent de cohérence.
8) Bessèges – Robiac Rochessadoule – Peyremale – Bordezac
Il faudrait supprimer les forêts de pins qui acidifient les sols et empêchent la création d’humus.
Y a-t-il des études qui sont faites sur les espèces adaptées au réchauffement climatique ? L’incendie de Porte a été suivi d’un gros travail de réflexion à l’époque, qui n’a pas été poursuivi…
Il faut une gestion de la forêt et des sols. Mais pour ça il faut que les politiques écoutent ! Il faut une vraie synergie entre les politiques menées et les expertises existantes.
Avoir des aides suffisantes pour que chaque famille ou foyer puisse bénéficier d’un récupérateur d’eau.
Inciter les propriétaires à faire des bancels (incitations fiscales) et inciter financièrement les agriculteurs à retenir l’eau.
Les mairies ont la possibilité de définir leur politique avec l’ONF. Il y a toute une réflexion du Parc National actuellement pour mieux développer les forêts. Mais il faut arrêter de considérer la forêt comme une ressource financière !
9) Gagnières – Courry
On ne mangera que des graines en 2040 ! Et des insectes…
Il faut faire en sorte que le sol stocke l’eau, ce qui n’est pas possible avec les techniques culturales d’aujourd’hui. Recréer des haies bocagères, des zones humides, etc..
Par rapport aux réserves de substitution, pluralités de solutions : accompagner les agriculteurs pour qu’il fasse la transition vers une agriculture plus vertueuse, développer les économies d’eau, optimiser la gestion du barrage de Sénéchas.
Favoriser l’approvisionnement des supermarchés par les agriculteurs locaux (créer un mini-Rungis) et développer l’installation de jeunes agriculteurs, favoriser la transmission des terres par les agriculteurs âgés, favoriser la transition des cultures vers une agriculture vivrière. Mais ça veut dire qu’il faut que les collectivités locales mettent la main à la poche.
Sur la question des bassines : il faut sortir par le haut de cette histoire, en faisant preuve d’intelligence.
En 2040 on aura revalorisé les métiers manuels notamment pour l’agriculture (Thierry).
Conditionner la délivrance du permis de construire à la présence de récupérateur d’eau de pluie.
Il faut que les collectivités publiques soient incitatives, aidantes, etc. mais il faut voir qu’aujourd’hui ce sont les intérêts individuels qui priment, il n’y a plus de sens du collectif. Il faut donc inciter à plus de solidarité.
Michel : personne ne cite les possibilités offertes par la géothermie qui pourrait être développée grâce au puits de mines présent sur le territoire.
On a un recensement des terres agricoles qui pourraient être cultivées.
On pourrait se dire qu’on arrête de consommer les énergies fossiles progressivement. Moi personnellement je vis sans eau sans électricité en autosuffisance, bientôt en autosuffisance alimentaire.
En matière d’infrastructures, il faudrait créer des liaisons vers les petits villages autour de Gagnières ou de Bessèges, en réutilisant les anciennes drailles, les anciens ponts, etc..
ET DANS 50 ANS ?
1) Molières sur Cèze – Meyrannes
Une société immobile (plus besoin de se déplacer) ?
Plus de choses réparées ou recyclées
Le territoire est innovant, notamment dans le domaine du compostage (cf. programme d’AB Cèze victime de son succès)
Sensibilisation des jeunes (collège A. Coussens, école de Méjannes le Clap)
3) Barjac
DE MANIÈRE GLOBALE, qu’est-ce qui va bien actuellement ?
La Mairie de Barjac ne va pas trop mal : elle a acheté du terrain sur lequel elle va planter des fruitiers, presque en plein cœur de Barjac.
Il faut une autre gestion du barrage de Sénéchas afin d’en faire la mégabassine nécessaire pour les agriculteurs.
9) Gagnières – Courry
Projet territoire de santé : c’est en cours d’élaboration ; lundi un médecin remplaçant arrive sur le territoire pour les remplacements d’été ; projet de bus itinérant médicalisé avec possibilité de faire appel à un médecin junior ; il faut savoir qu’une infirmières en pratique avancée économise jusqu’à 10-15 consultations par jour pour un médecin.